Fractures, commotions cérébrales : points tactiles jaunes pour la vue

Jul 11, 2023

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Les points en plastique jaune avec peu ou pas d'adhérence ont causé d'innombrables blessures, notamment des commotions cérébrales et des fractures. Photo / Fourni

Les crampons en plastique jaune courants sur les bordures et les passages à niveau conçus pour aider les malvoyants ont causé des fractures, des blessures à la tête et des blessures aux tissus mous, selon les statistiques.

Les crampons en polyuréthane dur et brillant sont conçus pour alerter les piétons aveugles ou malvoyants d'une intersection à venir et sont situés partout à Auckland. Les poteaux sont installés et entretenus par Auckland Transport (AT).

Il est difficile de connaître le nombre réel de glissades et de blessures, car cela repose sur l’enregistrement de mots-clés tels que « points tactiles sur les pavés » ou « clous jaunes » lors de la déclaration des blessures à l’ACC, qui admet elle-même que le nombre de réclamations a été sous-estimé.

Les données de l'ACC ne montrent que 47 réclamations déposées au cours des 10 dernières années dans lesquelles ces mots ont été mentionnés. Le coût des 47 dossiers totalisait plus de 71 000 $, excluant la TPS.

Certains disent que lorsqu’ils sont mouillés, les plots jaunes « ressemblent à marcher sur la glace », et même ceux que l’aide est conçue pour aider disent qu’ils sont dangereux et doivent être remplacés par des pavés tactiles « adaptés à leur usage ».

Dianne Rogers de Blind and Low Vision New Zealand a déclaré que les points glissants représentaient « deux fois plus de danger » pour les piétons malvoyants.

"Les indicateurs de surface tactiles sont d'une valeur inestimable pour ceux qui ne voient pas, mais ils doivent être adaptés à leur usage et ne pas constituer un danger."

"S'ils risquent de glisser lorsqu'ils sont mouillés, cela peut être doublement dangereux pour les malvoyants, car ils ne peuvent pas voir s'ils sont mouillés", a déclaré Rogers.

Elle a appelé à une action urgente et a déclaré que si le produit n'était pas adapté à son usage, il ne devrait pas être utilisé.

Une femme de la Côte-Nord a subi une intervention chirurgicale cette semaine pour insérer deux vis dans un tibia cassé après avoir glissé sur les points en plastique au coin de Rewiti Ave et Lake Road, près de chez elle à Takapuna.

La femme, qui veut être désignée par son prénom Nikita, marchait pour prendre le bus pour se rendre à l'université, où elle prépare une maîtrise en construction.

«Je marchais assez lentement, et la minute suivante, mon pied droit a glissé vers l'avant et j'étais dans le grand écart.

« C'était un peu humide, mais il ne pleuvait pas. Je pense que si j'avais été plus pressé, je me serais retrouvé sur la route - j'en étais si près.

Nikita a déclaré avoir « entendu un craquement » et avoir eu du mal à avancer son pied gauche pour se relever.

«J'ai eu beaucoup de chance d'être aidé par deux femmes, et l'une d'elles m'a conduit à Shorecare.»

Le même style de points a également éliminé l'agent immobilier Monica Bush.

Bush s'est cassé la cheville alors qu'elle se rendait aux salles de ventes Harcourts à Takapuna en décembre 2021 après avoir glissé sur les points mouillés près de son bureau.

"C'était l'été, mais il y avait eu une très légère averse, j'ai glissé sur les points jaunes et j'ai atterri très lourdement", a-t-elle déclaré.

Bush a déclaré qu'elle a immédiatement su qu'elle s'était cassé la cheville, mais qu'avec une vente aux enchères sur le point de commencer, elle a dû « se laisser aller et y entrer ».

Elle a assisté à la vente aux enchères, le pied posé sur une chaise, et dès que le marteau est tombé, elle a été transportée d'urgence aux urgences voisines de Shorecare.

Une autre femme a glissé et s'est cassé la cheville exactement au même endroit, à l'extérieur d'Harcourts, un an plus tard.

Le Herald est au courant de nombreux autres cas, notamment une hanche cassée, des tendons d'épaule déchirés, des commotions cérébrales et d'innombrables autres écorchures et blessures des tissus mous.

D'innombrables autres personnes ont glissé et se sont blessées, mais n'ont pas consulté un médecin. Cela comprenait une femme qui s'est glissée devant un passage pour piétons à Smales Farm.

«J'ai enfilé ces chaussettes et je me suis fait très mal, mais cela ne servait à rien d'aller chez le médecin. Ces choses sont partout, donc il doit y avoir des centaines, voire des milliers de personnes comme moi qui ne sont pas prises en compte dans les chiffres de l’ACC.

Les blessures signalées à l'ACC comprenaient des commotions cérébrales, des lacérations et des écorchures. La plupart des blessures (83 pour cent) étaient des lésions des tissus mous – contusions, foulures et entorses.